Pour les yeux, la bouche, les oreilles.
Pour tout ce qui sent et tout ce qui pense.
Collections de souvenirs beaux, bizarres ou bons.

dans mes placards

à déterrer

mercredi 17 juin 2009

WALLS/6.


WALLS/5.



WALLS/4.



WALLS/3.





WALLS/2.





WALLS.





AILLEURS.

Les voyages commencent toujours par des non-lieux, des non-temps. On n'est pas vraiment là, on n'est pas non plus ici, il n'est pas vraiment 15h23, ni 17h34.
Tout semble étranger. Les choses nous parlent un langage bizarre. C'est "Correspondances" de Baudelaire, revu et corrigé XXIème siècle. L'obscure forêt de symboles est bien là.
On est scanné, identifié, rangé, déplacé, balancé.


On est coincé entre des vitres, du plastique, des portes automatiques et du béton. Tout est géométrique, calculé, identifié, on attend que ça passe, excité et inquiet.


Au milieu de tout ça, il y a le plateau repas. En temps normal, on crierait au scandale, on brandirait le poing, mais là bizarrement, on est plein d'indulgence. On l'accueille même avec le sourire parce qu'au fond il a le goût du voyage. Salade de Nolita, mijoté de Brooklyn, crème de West Village, voilà ce que j'ai mangé ce jour-là.
Alors vous pensez que les ingrédients...
Ceci dit et pour s'extraire deux secondes de cette rêverie en transit, véritablement le repas n'était pas si mauvais. Il y a avait même des pointes d'heureuse modernité qui s'étaient laissées happer par la porte d'embarquement : en témoigne ce crumble salé (à droite du plateau) à la ratatouille. Pas qu'il fût transcendant mais lorsque le passable surgit là où l'on craignait la punition, cela pousse à la clémence.

TOURNEZ MANÈGE.

Aïe ! Retour de New-York. Plus qu'une baffe, une véritable correction en règles pour le ciboulot.
Pas une ville : un monde.
Du cinémascope en continu, des rues, des gens, des histoires, des destins, du show, des dollars, et une magie qui ne vous lâche pas.

Tout voir, tout manger, tout entendre, tout prendre, tout sentir.
I want to be a part of it, New-York, New-York.

mercredi 27 mai 2009

CÔTE/2.

Il y a le crépitement des cailloux sur les chemins.
Les odeurs puissantes de la garrigue chauffée par le soleil du matin.
Le bleu violent de la mer.
Deux chaises en plastique et une table en bois qui ne cherchent pas l'effet, qui ne volent pas la vedette à l'essentiel : la calanque de Marseilleveyre.
Une planque en pleine nature, avec des familles, des enfants, des promeneurs et un petit restaurant, presque un cabanon, posé au bord de l'eau, prêt à dégainer son Pastis à la moindre soif.

CÔTE.

Parfois, il faut se laisser aller, retrouver un peu d'enfance, s'arrêter devant quelques fleurs sauvages avec l'envie de toutes les cueillir, et puis repartir avec une simple photo.

Petits bateaux, petites maisons, petits chemins, petites criques. On change d'échelle et paf, c'est le grand plongeon dans la nostalgie.
Une nostalgie chaude et bienveillante, où l'on vivrait bien tranquillement, lové entre deux rochers, avec le clapotis comme conversation et l'azur en cinémascope.



c'est moi

copywriter edouarperarnaud@gmail.com >>>> + 33 6 82 81 80 49