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dans mes placards

à déterrer

mercredi 17 juin 2009

WALLS/7.

A New-York, on se sent comme devant un film, ou plutôt des films. Un mélange de genres incroyables, entre superproduction, récit intimiste, Hollywood et underground.
Dans le casting, comme un personnage central : les murs de la ville. On sait à quel point elle est un des épicentres de la création contemporaine, mais c'est en marchant dans ses rues que l'on mesure à quel point l'art y est vivant. Car à New-York, tout se joue dans la rue, tout y naît, y vit, y déborde, y court, y retourne à un moment ou à un autre.
Ce qui déglingue le plus quand on a sous les yeux le spectacle de la ville, c'est que justement, ça n'est pas un spectacle. On croirait ce bouillonnement factice, orchestré, surjoué, mais non, c'est bien là, bien vivant, bigger than life, avec toute la démesure dont est capable cette ville.

Et sur les murs s'épanche le pouls de la cité, ses cris d'amour, de rage, sa poésie parfois violente. Rien ne reste en place. Tout bouge, parle, s'exprime, se débat, s'agite.
Et soi-même, on marche, on marche, et on voit défiler ces éclairs magnifiques qui viennent écorcher les murs.

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